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Fenugrec
Utilisation
Le fénugrec
est utilisé en agriculture biologique comme engrais vert. Cette
annuelle peut donc être semée de mars à septembre et couvrir une
parcelle pendant trois mois. Il est préférable de la couper juste avant
la période de floraison : non seulement, c'est le moment où elle aura
le meilleur rapport N/C endogène mais on évitera ainsi que la plante ne
se ressème toute seule.
Le fénugrec est également une plante tinctoriale qui permet de teindre les textiles en un très beau rouge incarnat.
Alimentaire
Le fénugrec
est une épice très riche qui contient du phosphore, du fer, du soufre,
de l'acide nicotinique, des alcaloïdes, saponines (à l'origine de ses
propriétés stimulantes de l'appétit), flavonoïdes, glucides, vitamines
A, B1, C, magnésium, calcium, lécithine, protéines (30%), des saponines
stéroïdes (diosgénine et yamogénine, qui contribuent à la synthèse du
cholestérol et des hormones sexuelles).
La graine et la feuille
sont des ingrédients de la cuisine indienne où on l'appelle méthi. La
graine doit être grillée ou ramollie dans l'eau avant son utilisation
en poudre dans le masala. Les feuilles s'emploient comme des pousses
d'épinard. En Afrique et au Moyen-Orient, le fénugrec entre dans la fabrication de mélange d'épices aromatiques, sous différents noms vernaculaires, comme le ras-el-hanout marocain.
En
cuisine marocaine, la graine est également utilisée telle quelle dans
la "Terda", ou "tagine de récupération". C'est une cuisson longue d'oignons, d'ail, de paprika, de gingembre, de safran,
servant de base à un bouillon dans lequel vont cuire ensuite des
lentilles et des fèves sèches et enfin des tomates fraîches... Cela
aboutit à une sorte de "sauce" épaisse qui sera versée sur du pain
complet ou de campagne rassis (d'où la notion de récupération) coupé en
petits morceaux, le tout étant présenté dans un grand tagine familial.
Lié à la région de Marrakech, c'est un plat qui se prépare les jours où
le travail domine à la maison (grand ménage, distillation de la fleur
d'oranger...) car il demande peu de surveillance au cours de la cuisson
et pratiquement pas de préparation en amont... (extrait de "La cuisine
marocaine de mère en fille" de Touria Agourram, chez Albin Michel).
On en extrait aussi une huile. |
Fève tonka
Origine géographique
La
fève tonka est originaire des Caraïbes et d'Amérique du Sud. Elle est
contenue dans le fruit du teck brésilien (Dipteryx odorata). Si elle
pousse depuis le Mexique jusqu'au Brésil, c'est au Venezuela, en Guyane
et au Brésil qu'on la trouve surtout.
Tonka vient du tupi (langue des tupis de Guyane française et du Brésil), où elle désigne l'arbre lui-même.
La fève tonka
a pour synonymes coumarou, coumaron ou coumarine, qui désigne également
une des substances principales qui la compose. On extrait des fèves une
huile jaune orangée.
Utilisation
Elle constitue un
anticoagulant léger. À faible dose, elle possède des vertus médicinales
; les Indiens de la région la considèrent comme un porte-bonheur. À des
doses plus importantes, elle a toutefois des effets néfastes pour la
santé.
Elle est utilisée dans l'alimentation (en infusion par
exemple), la parfumerie, la cosmétique et même dans certains produits
amincissants.
Autrefois, on en ajoutait au tabac à priser pour
son odeur forte et caractéristique, que certains qualifient de vanille
et foin coupé, d'autres de cousine du musc. Cette utilisation dans le
tabac en France et dans l'alimentaire aux États-Unis est désormais
interdite.
Elle sert principalement à accommoder les plats et desserts de nos assiettes.
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Source Wilipedia
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